Les préfets coordonnateurs de la façade maritime Manche - mer du Nord ont demandé aux services de l'État d'étudier les interactions et les possibilités de conciliation des usages entre les milieux naturels et les activités humaines en Baie de Seine orientale. Celles-ci sont particulièrement nombreuses (transport maritime, dragages des chenaux portuaires, défense nationale, extraction de granulats, pêches maritimes, énergies marines renouvelables, activités de loisirs...) sur un espace très restreint et dans des écosystèmes particulièrement riches et fragiles.
La méthodologie a consisté à réaliser un état des lieux cartographique des données existantes puis à réaliser des analyses de compatibilités entre les usages recensés, deux à deux.
Il a été démontré que les compatibilités pouvaient être totales ou partielles (du fait des caractères temporaires des usages essentiellement). Les cas d'incompatibilité stricte et permanente sont très rares. L'étude démontre également que la planification des usages en mer ne peut pas reposer sur une approche de simple planification spatiale comme on le fait souvent à terre. Elle a enfin permis de dégager des recommandations pour les services de l'État permettant de tendre vers une meilleure conciliation des usages dans l'espace de la Baie de Seine orientale.
Les usagers de la façade ont été informés, via le Conseil Maritime de Façade, des travaux et leurs contributions ont été annexées à l'étude. La diffusion du rapport final a été restreinte aux services de l'État et aux établissements publics contributeurs.