Bien que les femmes soient de plus en plus nombreuses à pratiquer des activités physiques, le nombre de licenciées reste nettement en retrait par rapport à celui des hommes, notamment dans les quartiers sensibles. Des écarts subsistent en fonction des disciplines choisies, de l'intensité et des formes de pratique, des lieux, ou de l'accès aux postes à responsabilité.
Très masculin par ses origines, la pratique du sport constitue par bien des aspects le miroir grossissant des inégalités auxquelles sont
confrontées les femmes dans la société. La pratique féminine sportive reste cantonnée à quelques disciplines et le sport féminin de haut
niveau fait souvent figure de « parent pauvre » face au sport masculin qui draine l'essentiel de l'attention médiatique.
Le différentiel entre la pratique féminine et masculine augmente selon l'âge avec un décrochage plus important à partir de 26 ans,
ce qui peut coïncider avec l'arrivée du premier enfant. Néanmoins, des initiatives de plus en plus nombreuses tendent à se développer
comme des services de garderie au sein des clubs afin de permettre la poursuite d'une activité.